Le soleil n’appartient à personne et brille pour tout le monde 🌞.
Parfois nous faisons des rêves, et parfois nous faisons des cauchemars. Ces derniers se produisent quand il nous faut prendre conscience de ce qu’il nous faut changer. Ils nous alertent.
Peut-être que vous ne connaissez pas encore celui de la méduse absorbée ? Vous savez, celle qui pétrifie celui ou celle qui la regarde dans les yeux, mais qui une fois seule avec elle-même, se laisse sidérer par le flot des pensées qui la traversent et qu’elle s’attribue au point de s’identifier à elles, d’en oublier le présent, son corps et la vie qui l’anime. Elle se gargarise alors de concepts et de théories comprises de son espèce seule en vue de contrôler toutes les autres. Elle en oublie la gratitude, la bienveillance et tout ce qui lui a été offert sans rien exiger en retour à part vivre, chaque inspiration, chaque expiration, pour se figer sur tout ce qu’elle n’a pas, ce qu’elle n’a pas encore ou ce qu’elle n’a plus. Elle convoite. Elle juge de ce qui est bon ou mauvais. Elle divise et massacre quand elle pourrait fédérer, assembler, concilier. Elle élabore des stratégies et dilue son âme dans les énigmes et les mystères qu’elle croit devoir résoudre pour ne pas dire pouvoir. Enfin, elle se lamente de ce secret que l’univers a si bien caché sans observer l’aveuglement qui est propre à sa condition.
Alors, elle s’évade d’elle-même, de sa condition de mortelle, hypnotisée par les serpents de sa longue chevelure qui lui serinent tant d’illusions et de mensonges qu’elle ne se sent pas brûler vive et qu’elle ne voit pas que tout autour d’elle se met à flamber.
Cette méduse, c’est une métaphore de l’être humain qui se détache et se lasse d’un monde qui lui a pourtant tout donné. Et là, la maison brûle, les amis. Nous avec. Et nous regardons ailleurs. Pour le moment. Et maintenant 😊?
A méditer avec l’espoir et la volonté de transformer et manifester l’ombre en lumière dans l’amour et la gratitude 🙏🌍🩵💚🌼🌞
Michèle Beck